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Un semblant de présence



60 ans après...


Impossible de l'ignorer à force de matraquage médiatique, on célébrait ce week-end les 60 ans du débarquement, ou devrais-je dire, de la boucherie des côtes normandes...
Oh, rassurez-vous, je ne vais pas me lancer dans une tirade du genre "ils ne sont pas venus que pour nous libérer", c'est un débat qui a déjà eu lieu à maintes reprises et je n'ai certes pas envie d'y retourner. Non, moi je me demande simplement: y avait-il des huiles lors de ce débarquement? Les jeunes gens - qui pour la plupart se demandaient ce qu'ils foutaient là - qui ont à peine eu le temps de fouler le sol français n'étaient-ils pas purement et simplement de la chair à canon? Cela me fait un peu froid dans le dos. Le drame, c'est que la gloire de ce débarquement leur revient à peine...


Et puis, le débarquement est-il le véritable moment de vérité? Il est douteux, voire malsain, de ne jamais parler de ce qui s'est passé sur le Front de l'Est. J'ai beau lire tous les livres, j'ai beau regarder tous les reportages de guerre, à chaque fois, on me dit qu'Hitler y a perdu la guerre. Alors? De combien de morts la Russie a-t-elle payé? Les Russes n'étaient-ils pas trop à l'ouest selon pour les Américains? N'est-ce pas cela qui les a fait débarquer?
Attention, je ne remets pas en cause le sentiment de joie que les populations ont pu ressentir lorsque Américains, Anglais, etc... ont débarqué, ni les effets bénéfiques du débarquement. Mais je ne peux m'empêcher de penser à ces milliers de vies fauchées, sacrifiées par les gouvernements. Je n'arrive simplement pas à me pâmer devant cet événement qui pour moi reste plus tragique qu'autre chose, une véritable boucherie.
Hommage aux petits soldats qu'on envoit à la mort, certainement. Pas pour les généraux...

Ecrit par tagliamento, le Lundi 7 Juin 2004, 17:06 dans la rubrique "presence".
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Commentaires:

Jour J : pourquoi luttait l'Amérique
Ecrit par ??? le Mercredi 18 Août 2004, 16:15

Steven Spielberg se trompait dans son oscarisé Il faut sauver le soldat Ryan : l'Amérique ne débarqua pas sur les plages de Normandie pour se sauver d'elle-même. Les soldats nord-américains vinrent en Europe pour la libérer du totalitarisme national-socialiste. Et également imposer ce qu'ils considéraient moralement plus juste, élevé et efficace, la démocratie de libre marché. Et ils le firent par la force, contre des millions d'Allemands, contre les fascistes italiens et contre des Français, à l'époque, majoritairement collaborateurs, entre autres. Des milliers de soldats donnèrent leur vie pour ouvrir une tête de pont ce 6 juin 1944 et plus de 110.000 croix prouvent la dureté des combats dans une vingtaine de cimetières tout le long de la côte atlantique française. Leur sacrifice n'aurait pu donner meilleur résultat. Sans l'Amérique, le résultat de la guerre aurait été très différent. Personne d'autre ne pouvait comptait sur sa capacité industrielle pour soutenir l'effort belliqueux ni, surtout, ne jouissait de la supériorité morale à lutter pour la victoire de la liberté et de la démocratie, généreusement, hors de ses propres frontières.

Des théoriciens de la géopolitique affirment que les États-Unis luttèrent pour défendre leurs propres intérêts, qui n'étaient rien d'autres que d'éviter une Europe contrôlée par l'Allemagne et un Japon impérialiste dans le Pacifique. Et ils justifient leurs thèses par le fait que Washington se maintint militairement en marge jusqu'à l'attaque de Pearl Harbour en décembre 1941. Cependant, ils oublient quelque chose de plus important : que jamais l'Amérique ne fut moralement neutre et qu'elle aida matériellement le combat contre Hitler. De fait, le souci d'assurer les gouvernements démocratiques d'Europe amènera les États-Unis à un revirement stratégique dans leur politique étrangère, évitant le retour sur soi qui caractérisa le lendemain de la Première Guerre mondiale, et à établir l'Alliance atlantique, la première institution de défense collective à caractère permanent de toute l'Histoire.

Non seulement les États-Unis nous sauvèrent de notre Histoire par deux fois durant le 20e siècle, mais ils créèrent et défendirent la couveuse où naîtrait l'idée d'une Europe unie. Sans les troupes américaines et sans l'engagement stratégique des États-Unis durant la Guerre froide, les Européens auraient succombés une nouvelle fois à leurs propres démons nationalistes, ou aux ambitions soviétiques. Mais advint précisément le contraire : prospérité, liberté et chute du socialisme.

Il est vrai que les États-Unis, comme n'importe quelle nation, capables du meilleur, peuvent errer. Particulièrement lorsque leurs élites dirigeantes communient avec les principes du "réalisme politique", à cheval entre le pragmatisme et le cynisme. Ainsi, par exemple, ceux qui défendirent "l'Amérique d'abord", comme les Henry Ford et les Charles Lindbergh avant 1941, ou les Pat Buchanan d'aujourd'hui, voulaient une Amérique isolationniste, ignorante des problèmes des autres. De leur côté, les Kissinger, les Nixon et les Bush père préférèrent s'allier avec le diable afin de préserver un statu quo, tout en sachant que la coexistence avec l'ennemi exigeait des concessions très significatives. Heureusement de temps en temps, les nord-américains répondent également aux principes qui donnèrent vie à leurs nation et surgissent les Reagan et les Bush fils, authentiques révolutionnaires, capables, par leur vision et leur impulsion, de changer l'ordre des choses. Ronald Reagan, avec sa rhétorique guerrière contre le socialisme et par sa campagne implacable contre l'URSS, finit par renverser l'empire soviétique, dépassant la confrontation Est-Ouest et le fragile équilibre de la terreur auquel nous nous étions habitués après des décennies de menaces d'holocauste nucléaire. Bush fils est un cas distinct. Il s'agit d'un président qui a dû faire face à la pire attaque supportée par les Américains dans leur pays depuis la Guerre de Sécession. Mais c'est un président qui, loin de rester prostré dans la douleur, a compris que l'unique espoir de garantir la sécurité des ses concitoyens et de millions de personnes à travers le monde passe, inévitablement, par un mélange osé de défense et d'anticipation.

Les États-Unis d'aujourd'hui, comme il y a 60 ans, luttent pour la survie de la liberté et de la démocratie face à un ennemi qui offre une lutte sans merci. Ce sont ou les terrorisme islamiques ou les démocraties qui vaincront, mais il n'y aura pas de cohabitation possible. George W. Bush a mis dans le mille en comprenant que la sécurité du 21e siècle ne dépend pas de la stabilité si cette stabilité signifie soutenir des régimes despotiques parce qu'ils sont de bons clients. La sécurité de l'Amérique et, partant, du monde dépend de l'expansion de la démocratie et du libéralisme.

Bush a promis à son peuple qu'il n'aurait de cesse avant d'amener devant la justice les coupables du 11 septembre ou d'amener la justice aux coupables là où ils se trouveraient. Il l'a fait en Afghanistan, en achevant le tyrannique régime des talibans. Mais Bush sait que la terreur est une hydre aux multiples têtes. Et, pour cette raison, il s'engage maintenant à favoriser des changements dans les gouvernement et dans les sociétés où les terroristes trouvent leur terreau. De là, son initiative pour le Moyen-Orient dans son sens le plus large tente d'introduire dans cette région les pratiques politiques, économiques,culturelles et religieuses auxquelles nous autres, Occidentaux, sommes accoutumés.

Il y a 60 ans, les Américains lancèrent leur offensive sur une Europe soumise et la libérèrent au prix de leur sang, par les armes. Aujourd'hui, l'Amérique reprend l'offensive et fait de l'expansion effective de la démocratie -avec toutes les erreurs que cela peut comporter- le centre de sa politique, parce que face à la terreur, il n'y a pas de meilleure arme que la liberté et tous ses accessoires. Le problème de Bush est qu'en Europe, on est jaloux d'une Amérique forte et décidée. De ce côté-ci de l'Atlantique, on n'aime jamais tant l'Amérique que lorsqu'elle est blessée, faible et battant en retraite, une Amérique envers laquelle l'on peut dédaigneusement montrer de la compassion. Mais l'Amérique d'après le 11 septembre ne se retrouve pas dans ce portrait.

Ceux qui ne sont capables de voir que la caricature dans l'actuel président des États-Unis osent prétendre que le monde de Bush est aujourd'hui moins sûr. Rien n'est, bien évidemment, plus faux. Le monde de juin 2004 n'est pas pire que celui du 10 septembre 2001. Là seule différence est qu'à l'époque nous n'avions pas connaissance des dangers qui s'approchaient. De plus, ce monde n'est pas celui que Bush a créé, il est le produit de Ben Laden et de trente ans de haine accumulée par l'Islam. Et c'est ce monde que Bush veut améliorer.

Il y a 60 ans, l'Amérique prouva à suffisance qu'elle était prête à se battre pour la liberté et la démocratie. Aujourd'hui, Bush fait de même. Certainement, il peut commettre des erreurs -comme furent bombardés des civils français lors du débarquement de Normandie-. Mais encore une fois, l'Amérique est le seul espoir qui nous reste, car ce pays représente l'unique réelle opposition à nos ennemis. L'Europe, voulant toujours être son contrepoids, est devenue, en réalité, un poids mort.

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tagliamentoRe: Jour J : pourquoi luttait l'Amérique
Ecrit par tagliamento le Jeudi 19 Août 2004, 13:08

Avec des individus pareils, j'ai envie d'être grossier... C'est déjà le même qui venait polluer les débats sur le blog de La Cellule Anthropophage, ce qui l'a obligé à refuser les commentaires. C'est affligeant que ce connard viennent m'emmerder ici...

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HappyRe: Re: Jour J : pourquoi luttait l'Amérique
Ecrit par Happy le Vendredi 27 Août 2004, 11:55

Rien que le fait qu'il ne signe pas son article montre bien qu'il n'assume pas ses "opinions" : je n'ai fait que lire le début, ce genre de "presse" (parce que c'en est, de la presse) ne me fait plus ni chaud ni froid : regarder la réalité en face en passant par-dessus ses peurs est un risque que peu d'entre nous acceptent de courir.
Allez, nous savons bien que tous ces crimes se commettent pour notre bien, n'est-ce pas ? Et que Bush et ses disciples sont là pour installer le royaume de dieu sur la terre ; d'ailleurs j'entends déjà les anges !
Allélouiah, mes soeurs et mes frères, les armées de dieu fondent sur sa création pour la détruire ! Si si, il vient de me le confirmer au téléphone ! ;)

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