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Famines coloniales: les morts du libre-échange.


Article d'abord paru sur la Cellule Anthropophage. (http://lca.skynetblogs.be)

La sphère bien-pensante oublie souvent – ou feint d’ignorer – les dizaines de millions de morts dues aux famines coloniales. La réaction qui consiste à dire que "le libre-échange n’a pas crée de pauvreté, mais en a hérité", prêterait à sourire si le sujet n’était si grave...

La grande sécheresse des années 1876 à 1879 fut impitoyable pour plusieurs régions du globe : Brésil, Java, Nouvelle-Calédonie, Corée, Afrique du nord et australe, Philippines, Chine. Des millions de morts en ont découlé. Entre 1889 et 1891, de nouvelles sécheresses répandirent la famine en Inde, en Corée, au Brésil et en Russie. L’Ethiopie et le Soudan perdirent le tiers de leur population. Ce fut ensuite la mousson qui fit des ravages…Avec une rapacité sans égale, les empires européens, le Japon et les Etats-Unis saisirent l’occasion pour élargir leur territoire, accaparer de nouvelles ressources minières et agricoles, exproprier des terres communales. On estime à au moins 30 millions le nombre de morts suite à ce cycle de famine, de sécheresse et d’épidémies (choléra, peste bubonique, dysenterie, variole, paludisme). Presque sans exception, les historiens modernes qui écrivent sur le XIXè siècle d’un point de vue euro-américain ignorent ces grandes famines qui ont frappé ce que nous appelons aujourd’hui, le « tiers-monde »

.Or, ces paysans pauvres sont morts pour des raisons qui contredisent l’interprétation économique de ce siècle. Comment explique que la famine se soit propagée à travers le monde colonial entier alors qu’elle avait totalement disparu en Europe durant le même demi siècle ? Est-il moral de se féliciter des effets bénéfiques des chemins de fer et des marchés céréaliers modernes alors que des millions de gens (surtout en Inde) sont morts le long des voies ferrées et aux portes des entrepôts de céréales ? Ces millions de morts ont été placés en plein processus d’incorporation des structures économiques « du monde moderne ». Leur fin tragique a eu lieu en plein âge d’or du capitalisme libéral. Dans son livre, « La Grande Transformation », Karl Polanyi écrit : « La source réelle des famines des cinquante dernières années est le marché libre des céréales combiné à un manque local des revenus ». La mort de million de gens était en fait un choix politique : il fallait organiser la famine.

 Bien que les mauvaises récoltes et la pénurie d’eau aient atteint des proportions dramatiques, presque toujours les réserves de céréales des autres régions auraient permis de stopper la famine. Mais des vice-rois, comme Lytton en Inde, en appliquant le dogme libre-échangiste justifiaient l’exportation d’énormes quantités de céréales vers l’Angleterre au beau milieu de la plus horrible hécatombe.

 La plupart des paysans brésiliens et marocains qui succombèrent à la famine étaient d’autant plus vulnérables qu’ils avaient été d’abord réduits à la misère et affaiblis par le crise économique mondiale (la Grande Dépression du XIXè siècle). Pendant ce temps, les narcotrafiquants britanniques stimulaient les déficits de la Chine des Qing, ce qui constitua le déclin des greniers de l’Empire…

Et puis, l’impérialisme moderne constitue un autre engrenage de mécanique historique catastrophique. Le rythme de l’expansion coloniale répondait avec une étrange régularité à celui des catastrophes naturelles et des épidémies. Chaque grande sécheresse donnait le feu vert à une nouvelle avancée impérialiste. En 1877, la sécheresse permit à Carnavon de saper les l’indépendance du royaume zoulou. L’italien Crispi profita de la famine éthiopienne… Guillaume II exploita la sécheresse de Shandong, les Etats-Unis se servaient de la famine et des maladies pour mieux écraser Aguinaldo aux Philippines…

« Ce que nous appelons aujourd’hui le tiers-monde – un terme forgé pendant la guerre froide – est le résultat d’inégalités de revenus et de ressources – le fameux fossé du développement – qui ont pris forme de façon décisive pendant le dernier quart du XIXè siècle, au moment où les vastes populations paysannes du monde non européen se sont intégrées à l’économie mondiale ». (Mike Davis).

 Sources:

-"Génocides tropicaux, catastrophes et famines coloniales", Mike Davis, La Découverte, 2003

-"La Grande Transformation", Karl Polanyi, 1944

-"Famine and Disease in The History of Angola", Jill Dias, JOAH, 1981.

Ecrit par tagliamento, le Lundi 20 Septembre 2004, 14:55 dans la rubrique "presence".
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Commentaires:

lacelluleDu socialisme au cannibalisme
Ecrit par lacellule le Mardi 21 Septembre 2004, 10:55

" En Chine, dans la province méridionale du Guangxi, des hommes auraient mangé d'autres hommes pendant la Révolution culturelle, avec l'appui des autorités locales… "
C'est pour, vérifier le bien-fondé de cette rumeur persistante que l'écrivait chinois, Zheng Yi, s'est engage à la fin des années quatre-vingt dans une longue et périlleuse enquête au Guangxi, allant à la rencontre des anciens acteurs ou familles de victimes de pratiques cannibales. Destinées au départ à servir de matière à un roman, ces investigations ont finalement débouche sur un livre-document, véritable réquisitoire contre le pouvoir communiste. Dans cet ouvrage fort détaillé, l'auteur ne se contente pas d'apporter des informations inédites sur le cannibalisme au Guangxi pendant la Révolution culturelle, il cherche a comprendre les causes de ces actes d'une cruauté inouïs et s'interroge sur l'identité des véritables coupables. Zheng Yi démontre notamment de façon pertinente l'influence délétère qu'a eu la culture politique de parti communiste chinois sur les traditions des minorités locales. Il présente par ailleurs des cas particulièrement choquants de persécutions, d'emprisonnements, voire d'exécution, pour raisons politiques survenus en Chine sous le régime communiste, avant de conclure par une critique radicale de la philosophie marxiste. Ces affaires constituent autant de stèles rouges (car souillées de sang) sur lesquelles l'auteur a voulu inscrire un aspect du pari communiste chinois.
L'ouvrage fort bien documenté, d'un intérêt historique évident, ans passages parfois difficilement soutenables, ne manquera pas de bouleverser de nombreux lecteurs occidentaux, après avoir provoqué un grand émoi parmi le public chinois de Taïwan et Hongkong. Ce livre est toujours officiellement interdit en Chine populaire, bien qu'il circule sous le manteau.

http://www.bleudechine.fr/BdC0020.htm



Largement occultée jusqu’à la période de la "glasnost", la famine en Ukraine constitue un événement central de l’histoire de l’URSS. À partir de récits souvent insoutenables de survivants, Georges Sokoloff rappelle l’inexorable développement de cette guerre contre les paysans, qu’il considère comme un véritable choix politique. 1933. Tandis qu’Hitler prend le pouvoir en Allemagne, le régime stalinien décide de vaincre les dernières formes de résistance paysanne à la collectivisation des terres. Dans cette lutte sans merci, Staline ordonne la déportation des "koulaks" - les paysans prétendument riches -, la réquisition systématique des récoltes et des biens, et fait établir des listes noires de villages à affamer, avec interdiction de quitter le territoire.

L’Ukraine, le "grenier à blé" de l’Union soviétique, est le théâtre principal d’une famine qui, en quelques mois, fera quatre millions de victimes. Après avoir retracé les conditions de déroulement de la famine et le processus d’escalade de la terreur, Georges Sokoloff nous livre une analyse inédite, essentielle à la compréhension du phénomène totalitaire du 20e siècle.

http://www.france-ukraine.com/article.php3?id_article=139


Il est assez difficile d’évaluer la gravité de la famine en Corée du Nord, les autorités du pays ne publiant aucune statistique économique depuis le milieu des années 60. Les analyses et calculs dont on dispose ont donc été effectués à l’étranger, ce qui explique la fourchette assez large des estimations. Pyongyang, qui n’a publié qu’un seul chiffre officiel, au moment où les aides alimentaires devenaient urgentes, a annoncé deux cent cinquante mille morts durant les trois années les plus dures (1995-1998). D’autres sources assurent que le nombre des morts aurait dépassé les trois millions (1).

D’après une étude du Programme alimentaire mondial de l’Unicef et de l’Union européenne menée en 1998, la majorité des enfants nord-coréens souffriraient de malnutrition et de maladies engendrées par la malnutrition, même si on ne dispose toujours pas d’étude sur l’ensemble de la population (2). Mais, grâce à la continuité de l’aide internationale, et aussi à une meilleure récolte prévue pour cette année, la situation alimentaire, tout en restant loin de l’autosuffisance, paraît s’améliorer quelque peu.

DES statistiques provenant de Corée du Sud montrent que le produit intérieur brut nord-coréen a diminué constamment durant les neuf dernières années à un rythme annuel moyen de 5 %. Certains analystes ont toutefois exprimé un prudent optimisme, compte tenu du ralentissement prévu de la chute de la production : en 1998, cette chute n’aurait été « que » de l’ordre de 1,1 % (3). Néanmoins, toutes les analyses effectuées sur l’industrie, les transports et l’agriculture confirment que l’activité économique relève désormais d’une économie de subsistance.

http://www.monde-diplomatique.fr/1999/11/SALA/12637


Basée sur les histoires de 1.300 familles khmères, représentant quelque 13.000 personnes, l'étude de Marek Sliwinski dresse le premier bilan démographique de la guerre civile des années 1970-1975, de la révolution khmère rouge (1975-1979) et des années de l'intervention militaire vietnamienne au Cambodge (1979-1989).

Est ici évalué avec précision tout ce qui a concouru à la désintégration de la société et à sa décimation : les mouvements migratoires depuis 1970, les méthodes et l'ampleur des exécutions, les ravages de la famine, la natalité et les incidences de celle-ci sur le présent et l'avenir du pays.

Le taux d'extermination de la population est d'environ 25%, touchant plus particulièrement les classes d'âge extrêmes, (enfants de moins de cinq ans et adultes de plus de 45 ans), et les hommes plus que les femmes.
Ces décès ont pour cause :
- exécutions et assassinats : 39,3%,
- famine et épuisement : 36,3%.
- la guerre en elle même ne cause que 1,5% des morts !

La famine à grande échelle touche le pays dès 1976 quand presque toute la population est assignée aux travaux forcés. (59% de la population fut transformée en esclaves ! ). Ce fut au début un moyen choisi, mais non contrôlé, d'extermination de la population. Très vite cette famine devint structurelle : 79% de la population ne connaît rien à l'emploi qui lui a été imposé. La population active a augmentée de 36% mais au lieu d'être composée de professionnels (ils ont été massacrés) elle se compose de hordes d'esclaves enrégimentés en " brigades " et autres " groupes de choc " qui doivent faire vivre un encadrement de surveillance pléthorique.

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gishRe: Du socialisme au cannibalisme
Ecrit par gish le Mardi 21 Septembre 2004, 16:26

Voilà l'autre taré qui rapplique...

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tagliamentoRe: Re: Du socialisme au cannibalisme
Ecrit par tagliamento le Mardi 21 Septembre 2004, 16:31

Voilà, je reprends le nom du lieu...

Qu'on réponde à mes articles, fort bien, mais de grâce, un peu d'honnêteté: cessez d'employer un nom qui ne vous appartient pas!

Ensuite, le remplissage que vous faites en tant que "réponse" n'apporte strictement rien, au contraire, vous vous rendez encore plus ridicule. La preuve? Le prochain article ici (déjà sur http://lca.skynetblogs.be)

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tagliamentoRe: Du socialisme au cannibalisme
Ecrit par tagliamento le Mardi 21 Septembre 2004, 16:32

Ca et là, sur quelques blogs bien-pensants, on nous a accusé de faire l’apologie du stalinisme, on a brandi le sempiternel argument des millions de morts au nom du communisme, un communisme qui se résume pour ces bien-pensants à trois noms : Staline, Pol Pot et Castro, sans peur aucune du ridicule de l’amalgame. S’il est vrai que nous soutenons activement Cuba, il nous paraissait indispensable d’apporter des éclaircissements quant à notre prétendu stalinisme : non, nous ne sommes pas les adorateurs de ce monstre, espérons que cela soit assez clair.

Par contre, pour qui s’intéresse un peu au fait, parlons justement des ces morts « au nom du communisme »… Ou devrait-on dire « au nom du racisme ». Car c’est bien de racisme qu’il s’agit et non d’idéologie…

On évalue le nombre de victimes du régime des Khmers rouges entre 1 et 3 millions. A la différence des autres « génocideurs », ils ont massacré leur propre peuple. Qui ? Pourquoi ?

La population urbaine « contaminée » (le « nouveau peuple ») fut déportée par la population « pure » (le « peuple ancien »), celle des bases rurales de la résistance, dans des zones incultes et forestières du pays où elle fut astreinte à du travail d’esclave, victime de la sous-alimentation et de la famine, privée de soins et soumise aux brutalités des petits chefs locaux.(Nguyen Duc Nhuan)

Cette discrimination quasi raciale a « justifié » ces déportations. Les collaborateurs de l’ancien régime (officiers, hauts responsables, policiers, fonctionnaires) furent systématiquement massacrés dans une politique délibérée de purifier la race khmère (« Les Assassinats politiques. Rapport sur la responsabilité des Etats, Seuil, Paris, 1983). Il en allait de même pour les intellectuels, les médecins, etc…

La communauté sino-khmère fut totalement décimée (considérée comme une « race étrangère »), le peuple cham fut massacré pour sa foi islamique et sa race. Les Khmers s’en prirent également au bouddhisme ainsi que les chrétiens (sous Lon Nol et Pol Pot).

C’est encore la logique raciste – et non une quelconque utopie communiste – qui poussa les dirigeants à retourner la machine exterminatrice contre leurs innombrables cadres. Tous les cadres du régime n’ont pas suivi la folie meurtrière de Pol Pot. Beaucoup avait pris le chemin de la résistance à la barbarie, comme Hun Sen, actuel premier ministre. Pour avoir désobéi aux ordres, sa tête fut mise à prix. Depuis, il n’a jamais cesser de combattre Pol Pot.

Longtemps, la majorité des gouvernements représentés à l’ONU ont continué à mettre à l’index le gouvernement de Phnom Pen (que Hun Sen avait transformé en Etat de droit) qui s’efforçait à reconstruire le pays. En votant en faveur de la coalition dominée par les Khmers rouges, l’Assemblée générale a légitimé le régime de terreur raciste de Pol Pot. Son armée qui était en débris en 1979 a été reconstituée grâce à l’aide humanitaire fournie par l’            Europe des libertés et aux livraisons d’armes de la Chine et des Etats-Unis.

 

Quant à la famine ukrainienne qui commença avec les collectes forcées dès 1929, il s’agit là aussi d’un crime raciste. En Ukraine, la ponction s’élevait à 30% en 1930, à 41,5% en 1931. Elle augmentera encore de 32% en 1932. Staline lancera alors ses brigades de chocs dans les kolkhozes pour réaliser le plan de collecte : une désorganisation du cycle productif qui rend impossible la réalisation des objectifs du plan. Et la famine qui s’installe. En toute connaissance de cause, Staline et Molotov ordonnent aux autorités locales de la Guépéou d’empêcher par tous les moyens les paysans ukrainiens de fuir vers les villes. En 1933, 220 000 paysans sont arrêtés et 33 000 d’entre-eux envoyés au goulag.

Si d’autres provinces de l’URSS furent touchées par cette famine, l’Ukraine le fut le plus durement car Staline avait peur des ukrainiens qu’il considérait comme une sous-race.

 

On pourrait ainsi faire la chirurgie de tous les génocides et montrer qu’une idéologie a souvent bon dos pour masquer le pur racisme. Imputer des morts aux communisme sans aller regarder plus loin que ce que les médias subventionnés, les « philosophes » de télévision et les politologues de comptoir – et de salon ! – en disent est une légèreté, pour rester courtois…

Ainsi, par exemple, l’ETA continue de faire exploser des innocents au nom du nationalisme basque… Alors que le Pays Basque bénéficie d’une totale indépendance au niveau de l’éducation, de la police et surtout, de la fiscalité, il est facile d’établir que l’ETA n’est rien d’autre qu’une organisation maffieuse de grand banditisme masquée par l’étendard (de toute façon pourri) du nationalisme.

Aux millions de morts « au nom du communisme », on pourrait ajouter ceux du libre-échange et du libéralisme à outrance qui débuta au XIXè siècle lors des grandes famines coloniales. Ce vaste sujet fera l’objet d’un prochain article.

 

Sources :

-« Staline, Israël et les Juifs », Laurent Rucker, PUF, 2001

-« 1933, l’année noire : Témoignages sur la famine en Ukraine », Georges Sokoloff, Albin Michel, 2000.

-« Le livre noir du communisme », Robert Laffont, 1997.

-« Les affamés », Miron Dolot, Ramsay, 1986.

-« Folie meurtrière oubliée des Khmers Rouges », Nguyen Duc Nhuan, CNRS, 2002.

-   Agence Chine Nouvelle, 20/10/1988.

-« Les larmes du Cambodge, histoire d’un génocide », Elisabeth Becker Presse de la Cité, 1988.

-« Chrétiens au Cambodge », Arnaud Noblet, l’actualité religieuse dans le monde, 1989.

-« The Bureaucracy of death », Anthony Barnett, Ben Kiernan, Chnathou Boua, New Statesman, 1980.

-Le Monde Diplomatique: 09/1988, 04/1989, 10/1989.

 

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